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mercredi 22 juin 2016

Trail de la Vallée des Lacs 2016

27km et 1350m de D+ qu'ils disaient ... ouais enfin on était plus proche des 30km et pas loin de 1400m D+.

C'est accompagnée de ma sœur que je me rend à Gérardmer en ce dimanche pluvieux, nuageux, bref un dimanche comme tous les autres jours de la semaine actuellement. Je récupère mon dossard, le cadeau et direction la voiture pour me préparer. Coup de chance, la pluie s'arrête de tomber.

Avant le départ, je tombe sur Alex et son copain, vous savez la nana du groupe TEE qui a franchit à la ligne d'arrivée de l'Infernal 30 à mes côtés ?! On discute quelques minutes et le départ est donné. Goo !

Ça commence par une petite partie sur route, le temps d'arriver à nos montagnes. J'essaie de maintenir un rythme soutenu car je sais que par la suite, ça bouchonnera sur quelques centaines de mètres. A peine le temps de vous en parler, qu'on y arrivent. Les 5/6 premiers kilomètres ne font que grimper et je croise Barbara, une personne rencontrée sur le Trail des Marcaires un mois plus tôt. Décidément, après plus d'une bonne année sur les sentiers, on commence à connaître du beau monde.
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Bon revenons-en à la course, ah oui, cette montée de @jsfh**sefj. Je galère !!! Qu'ils font mal ces premiers kilomètres mais j'essaie de penser au Vercors qui m'attend cet été en me disant que ce n'est pas sur 5 kilomètres que ça grimpe mais sur 15 alors va falloir serrer les dents et faire chauffer les cuissots.

Arrivée au sommet, la course commence réellement maintenant, les jambes sont bien échauffées, c'est partit ! Ça descend bien, j'en profite pour doubler une petite dizaine de personnes ; ce qui intérieurement, fait du bien au moral.

Hors mis que le parcours est juste méga trop boueux, je m'éclate. On passe près du Lac de Lispach, sur des pontons et malgré la grisaille c'est juste sublime. Enfin je le savais déjà que j'habitais dans une merveilleuse région ;)

Ça monte, et ça descend avec des portions à plus de 15%. Je commence à batailler amicalement avec deux trois mecs qui me doublent toujours dans les montées et que je redoublent dans les descentes. On ne fera que ça d'ailleurs tout le long du parcours.

Arrivée au 15ième kilomètre, on m'indique le seul et unique ravitaillement et quel accueil ! Des supporters de folie, on aurait presque l'impression de passer la ligne d'arrivée. Les bénévoles n'en sont pas moins chaleureux. Je grignote des morceaux d'emmental, de saucisson secs et des chips, je rajoute à ça deux verres de coca et il est déjà l'heure de repartir.

Du 15 au 20ième, ça remonte fort ! Je croise le copain d'Alex qui est là pour la soutenir, elle est quelques minutes devant moi. Et là, je tombe nez à nez avec une côte à tomber par terre, de la boue comme jamais, bref, l'ascension est rude et longue. Mais ça fait quelques kilomètres que je suis accompagnée de Gwen, une parisienne de passage dans les Vosges. On discute bien, on parle de nos projets et ça me fait de la compagnie. 

23ième, on attaque une bonne descente. Je suis toujours avec Gwen, et on doublent pour la énième fois les grimpeurs ainsi que d'autres personnes qu'on avaient seulement aperçu de loin jusqu'à présent.

Viens ensuite les deux bosses dont un ami m'avait parlé, une première qui est assez raide mais la descente aussi, ce qui me permet de ne pas perdre trop de temps. Plus de parisienne à mes côtés, je me retourne et la vois au loin derrière. Tant pis, je continue. Viens la deuxième bosse et là, c'est dur ! Une montée avec des portions à plus de 15% (ouais comme toutes en fait --"), à trois kilomètres de l'arrivée, mais je ne me laisse pas doubler et essaie de continuer en maintenant l'allure, lente soit-elle.

Ça y est, nous sommes au dessus, plus qu'à dérouler jusqu'à la ligne d'arrivée puisque la fin du parcours est descendant. J'augmente le rythme, je m'impressionne même à encore pouvoir le faire. Puis, au détour d'une flaque d'eau (euh de boue), une crampe au mollet. Je hurle, et trois mecs s'arrêtent dont un qui m'étire comme il peut la jambe (oui j'étais pas vraiment coopérante, j'osais pas bouger, lol). J'essaie de courir, j'ai mal, rebelote avec mon soigneur et me voilà repartit pour de bon.

Je reprend mon rythme là ou je l'avais laissé et court vers l'arrivée. Nous sortons de la forêt et nous voilà sur une route bétonnée, descendante encore. J'ai l'occasion de doubler quelques personnes et je tombe sur ma sœur, elle court avec moi. Me dis qu'il me reste encore 500m, bordel je pensais que c'était plus près ! J'entends le speaker, la foule, je vois les barrières, bref ça y est ! Je passe l'arrivée en 5h07m44s, on m'offre un beau polo rose qui malheureusement n'est pas à ma taille et je retrouve Alex et son copain. Elle finit trois minutes avant moi, félicitation à elle.


Je ne suis pas peu fière de ma course, je comptais mettre 5h (oui ça fait la 4ième course que je vise ce chrono, lol) mais je m'en fous en fait. J'ai bien géré ma course, alimentation, hydratation, et mon corps a bien tenu le coup si ce n'est les mollets qui me font toujours des petits électrochocs à chaque fin de parcours. Merci à l'équipe du Trail de la Vallée des Lacs.

Le lien : http://trailvalleedeslacs.com

3 commentaires:

  1. Bravo Elodie !!! Bientot des 50 :-) c'est important de garder le sourir même dans la peine, l'effort ou la souffrance ! T'es une championne .

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    1. Merci Arnaud. On va déjà faire les 40 et on verra ensuite ;)

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